Basé à Berlin, Alexander Schellow est né en 1974. Études effectuées à l’Universität der Künste de Berlin et à la School of Arts de Glasgow.

Depuis 1999, il développe une pratique continue de reconstruction de la mémoire par le dessin et l’animation. En ont résultées plusieurs séries de dessins, d'animations, d'installations, et de performances qui ont circulé à l'échelle internationale.

Récemment, on a pu voir son travail à la Biennale de Lyon 2011, au Centre Georges Pompidou, au Fresnoy - Studio national des arts contemporains, à la Biennale de Tirana (Albanie), à la Biennale de Thessalonique (Grèce), au Museion de Bolzano (Italie), au Kunstmuseum de Stuttgart (Allemagne), ou encore au DeApple Artcenter (Amsterdam). Il figure dans la programmation « Human Frames » conçue par Lowave (Paris), le Musée d'art contemporain de Lyon vient de faire l'acquisition d'une de ses oeuvres.

Il collabore régulièrement avec la plateforme internationale de production MELD (New York/Paris/Athènes), avec le label d'avant-garde Lowave (Paris), l'association Catalogue du Sensible ou encore avec la société de production Films de Force Majeure (Marseille). En 2011, il s'associe à Marie Urban pour créer la société index.film, basée à Berlin.

Depuis 2007, Alexander Schellow intervient régulièrement comme enseignant dans diverses universités (Paris, Londres, Anvers, Constance). Il a obtenu plusieurs bourses et résidences - dernièrement à l'Akademie Schloss Solitude dirigée par Jean-Baptiste Jloy ou encore au Zukunftsklloeg de l'Université de Constance.

Site de l'artiste : http://fr.alexanderschellow.de

Née en 1980, Elise Tamisier est basée à Marseille où elle travaille actuellement comme réalisatrice et photographe.

Son travail s'articule autour de la manière dont s'exprime l'individualité dans un environnement social donné. Sa première exposition avait pour thème l'urbanisme et a eu lieu à Liverpool et à Grenade (Espagne).

Elle réalise régulièrement des photographies de plateau pour le spectacle vivant et le cinéma. Elle a récemment participé au projet sammlung (Marseille – 2011) avec l'artiste allemand Alexander Schellow.

Elle est passée à l'image en mouvement en tant qu'assistante réalisation (Alter Ego, de Jérôme Nunes - 2010). Elle a ensuite réalisé SANS SOMMEIL (2010), documentaire expérimental court-métrage sur la ville de Paris, à partir d'une session de prise de vue et de son de 24h non-stop. Dans la foulée, elle réalise AILLEURS COMMENCE ICI (2010), qui déplace le dispositif de SANS SOMMEIL dans les environs de Marseille et inclut la participation active des habitants dans la prise de vue.

Depuis 2011, elle dirige l'association Compagnie d'Avril, où elle anime des ateliers d'éducation à l'image pour le public scolaire et amateur, donnant lieu à des documentaires collectifs et à des expositions. Deux documentaires sur la ville de Martigues ont ainsi été réalisés dans le cadre de l'atelier ALPHAVILLE. Depuis 2012, Élise Tamisier développe des ateliers de programmation soutenus par le dispositif PASSEURS D'IMAGES.

Elle s'apprête à réaliser un documentaire sur les Ateliers Courts menés par Alain Guiraudie auprès du collectif de comédiens La Réplique. Elle développe actuellement le projet de documentaire UTOPIE NAOSHIMA, et prépare une exposition photographique, qui comprendra notamment ses travaux sur le Japon.

Née en 1977 à Marseille où elle a fait les Beaux-Arts, Flavie Pinatel est aujourd'hui artiste, réalisatrice et chef-opératrice, basée entre Marseille et Aubervilliers. On a pu voir son travail entre autres à la Biennale de Lyon 2011, au BAL, à la Galerie de l'École d'Architecture de La Villette, au CRAC de Sète... Un temps collaboratrice régulière de Valérie Jouve, elle est par ailleurs réalisatrice pour Arte (Métropolis) et Canal Plus (Mensomadaire). En tant qu’artiste, elle est soutenue par la Région PACA, par Mécènes du Sud ou encore la Villa Médicis.

Née en 1993 à Beyrouth au Liban, Gabriella vit et travaille entre Paris et Beyrouth. Scolarisée au Lycée français de Beyrouth, elle obtient en 2011 son baccalauréat littéraire option théâtre. Elle prend en parallèle des cours de théâtre pendant huit ans, alimentant son goût de la scène et du jeu d’acteur. Elle s’envole ensuite pour Paris où elle obtient en 2016 une Licence en Lettres Modernes - spécialité Cinéma (LEMA) à la Faculté des Lettres de la Sorbonne - Paris IV. Passionnée de photographie depuis son plus jeune âge, Gabriella pratique exclusivement l’argentique (de la captation à l’impression).

En 2015, Gabriella est engagée comme stagiaire dans l’équipe mise-en-scène sur le tournage de la saison 1 de la série Baron Noir (Studio Canal). Forte de cette riche expérience, elle prend conscience de son véritable intérêt pour l’équipe caméra. Aussi, sur la deuxième session du tournage de la série, Gabriella entame un second stage, cette fois-ci dans l’équipe caméra. Elle y fait la connaissance de Ziad Doueiri, réalisateur libanais de L’Insulte (Rouge International, 2016) sur lequel elle interviendra comme opératrice vidéo.

Elle perfectionne ses connaissances techniques à travers les ateliers de proposés par TSF à Paris. Depuis 2015, Gabriella travaille en tant qu’assistante caméra sur nombre de plateaux de longs et courts-métrages : FARAH de Kenton Oxley et Hassiba Freiha (Knockout Productions, Beyrouth, 2019), LOVED de Anne Z. Berrached (Razor Films, Beyrouth 2018), ELEONORE de Amro Hamzawi, (Ecce Films, Paris, 2018), KIM KONG de Stefen Cafiero (Arte France Cinema, Paris, 2016)…

Amatrice de la pellicule, elle travaille dès que l’occasion lui est donnée sur des tournages en Super 16 mm. En 2018, elle participe à un atelier de connaissances et développement du format Super 16 mm animé par l’Etna - Atelier de Cinéma Expérimental à Paris.

Souhaitant se lancer dans la réalisation, Gabriella entame l’écriture de son premier court-métrage Les Pluies d’été dans un cadre professionnel. En 2018, elle est sélectionnée par l’atelier d’écriture WarshatAflam des Rencontres des Cinémas arabes à Marseille, dispositif Talents en court du CNC soutenu par la Région Sud et son programme annuel d’aide à la jeune création. Elle suit un accompagnement sur deux ans et a l’occasion de pitcher son projet au Mucem en 2019 devant des professionnel.le.s. Films de Force Majeure produit le court-métrage, soutenu au développement par la Région Sud en 2020.

Les parcours d’Hélène Baillot et Raphaël Botiveau se situent à la croisée entre sciences sociales, cinéma et art vidéo. Depuis 2016, leur travail interroge la frontière et son franchissement.

Mona est née en 1994 à Avignon. Elle grandit dans un petit mazet au milieu de la campagne du sud de la France.

Après une scolarité assez laborieuse, due a sa dyslexie, elle obtient son bac littéraire option théâtre en 2012.

Elle décide d’étudier le théâtre à l’université d’Aix Marseille. En parallèle de ces études, Mona est assistante mise en scène sur les ateliers « art et handicap » de Claire Massabo depuis plus de 3 ans maintenant.

En 2017, elle termine un mémoire de recherche intitulé, À la recherche du non-acteur. Ce mémoire porte sur trois objets théâtraux, à la lisière du documentaire, qui mettent en scène des non-acteurs (ou « hommes et femmes réels » comme les nomme Armand Gatti).

En septembre 2017, elle commence un master professionnel en cinéma documentaire à Aix-Marseille. Dans ce cadre, elle réalise actuellement son film de fin d’étude, C’est pour de faux, dont le personnage principal est déjà Robin, jeune homme handicapé mental, qui trouve au théâtre un espace de liberté face à la rigidité de son quotidien. Etape préparatoire à son premier court-métrage professionnel, Au Présent, également centré sur Robin.

Une marionnette de taille humaine, androgyne et candide, assiste au quotidien de cinq personnages qui semblent à peine remarquer sa présence.

Tous sont pourvus de prothèses technologiques qui, chacun à des degrés divers, les aident à vivre : jambe artificielle, pacemaker, implant oculaire… Ou plus simplement écouteurs, Smartphones, casque de réalité virtuelle…

En dépit de leur solitude évidente, on comprend progressivement que ces personnages sont tous interconnectés. Peut-être bien jusqu’à la marionnette elle-même, dont le visage a l’étrange propriété de se transformer en fonction de la situation et de son entourage…

Grâce à la technique de pixilation, les mouvements de la marionnette seront parfaitement fluides et organiques, tandis que les humains qui l’entourent seront animés de mouvements étranges et saccadés. Dans un geste à la fois ludique et subversif, notre monde ordinaire se trouve ainsi mis en question à travers le regard de SWAMP.

SWAMP est une web-série d’animation composée de cinq épisodes et d’un épilogue qui seront accessibles via une interface web originale et une application pour Smartphones et tablettes (durée totale de l’animation : 28 minutes). Swamp donnera également lieu à une version linéaire prenant la forme d’un court-métrage destiné aux festivals, à la télévision et à la salle.

Né en 1986 à Marseille de parents immigrés du Sénégal, Romuald vit et travaille à Vitrolles. Après un baccalauréat option cinéma, il poursuit une Licence de Sociologie, (Université Aix Marseille). Il obtient ensuite un brevet de Technicien Supérieur Audiovisuel.

En 2005, il participe assidûment à des ateliers audiovisuels proposés par l’association Vatos Locos Vidéo révélant chez lui une véritable passion. En 2008, il devient l’un des premiers salariés de la structure et encadre des ateliers de pratiques vidéo avec des jeunes. Romuald développe ses compétences et devient progressivement responsable de la gestion des projets audiovisuels et de la formation professionnelle. Il anime régulièrement des ateliers donnant lieu à des films collectifs, dans le cadre de projets socioculturels et en milieu scolaire.

Les projets qu’il conduit lui permettent d’aborder avec les différents publics les étapes de l’écriture collective. À la réalisation d’une centaine de films dans le cadre de son activité (fictions, clips ou films d’entreprise) s’ajoutent des rencontres avec des cinéastes qui aiguiseront son regard sur le cinéma (Rabah Ameur Zaïmèche, Emmanuel Mouret…).

En 2012 et 2015, il consolide son expérience sur deux courts-métrages professionnels : Passion mécanique de Ludovic Piette (Production BIZIBI, diffusion OCS CITY) et Le bûcher de Saïd de Julien Sicard (Production FILMO, CNC, France 2) en tant qu’assistant à la mise en scène. Cela lui a donné l’occasion de se confronter à la réalité d’un plateau de tournage et aux contraintes liées à la production d’une œuvre professionnelle.

En 2016 et 2017, il est lauréat du dispositif WarshatAflam, l’atelier d’écriture d’Aflam à Marseille, en partenariat avec le CNC et son programme Talents en court et la Région Sud et son programme annuel d’aide à la jeune création. Il a été accompagné par Jérôme Nunes (Films de Force Majeure) pour le développement du scénario de Trace ta route.

Produit par cette même société, le court-métrage sort en 2019 (Région Sud, CNC…). Sélectionné dans une quinzaine de festivals, lauréat de 3 prix et de l’aide après réalisation du CNC, le film continue de circuler en festivals à ce jour et a été diffusé sur France 2.

Pédagogue chevronné, il est lauréat 2019 du dispositif CINÉTALENTS (soutenu par le CNC, la Région Bourgogne Franche-Comté, Fondation La France s’engage) de l’association 1000 VISAGES, afin d’accompagner des talents émergents à travers la création d’un court-métrage dont le tournage est prévu pour octobre 2020.

Fort de ces expériences, Romuald développe actuellement le scénario du Jour de gloire (Beaumarchais – SACD 2019, Région Sud, CNC Images de la Diversité…), court-métrage qu’il coécrit et coréalisera avec Ludovic Piette.

Valérie Mitteaux est documentariste.

Elle vit entre Lisbonne et Paris.

Anciennement journaliste, elle a réalisé plusieurs long-métrages documentaires dont Caravane 55, prix Spécial du Festival du film des droits de l’Homme, à Paris en 2004 et Prix du Public aux Ecrans Documentaires du Mans en 2005 ; Kings of the World, sorti au cinéma en juin 2007 et plus récemment Fille ou garçon, mon sexe n’est pas mon genre, produit par Arte (distribué par Arte Distribution et BQHL), diffusé en octobre 2011 en France et en Allemagne.

Concentrée sur la recherche de nouveaux paradigmes, les droits humains et la quête de plus de démocratie, elle mène en parallèle deux nouveaux projets : Dreamocracy co-réalisé avec la réalisatrice portugaise Raquel Freire sur une initiative d’Académie Citoyenne portugaise, à vocation européenne. Et La sous-mission féminine, sur la difficulté des femmes à sortir de leur soumission.